4ème de couverture : Lorsqu’une nuit de septembre 1935, Martin se noie dans la Grosne, à
Cluny, tout le monde croit à une mort accidentelle. Seule Marie, sa
femme, sait qu’il s’est suicidé.
Afin de comprendre les raisons de ce geste désespéré, elle choisit de briser le silence qui entoure la folie de Martin et de jeter un regard lucide sur leur vie de couple.
Surtout, la jeune femme doit gérer le quotidien à la ferme et bâtir son avenir et celui de sa fille, entre utopie et réalisme, détermination et renoncement. Elle est secondée dans cette reconstruction par sa famille, notamment par sa soeur Emma, aux fortes convictions féministes, et par son frère Pierre, tout juste marié, qui accepte de bouleverser sa vie pour venir en aide à son aînée.
Afin de comprendre les raisons de ce geste désespéré, elle choisit de briser le silence qui entoure la folie de Martin et de jeter un regard lucide sur leur vie de couple.
Surtout, la jeune femme doit gérer le quotidien à la ferme et bâtir son avenir et celui de sa fille, entre utopie et réalisme, détermination et renoncement. Elle est secondée dans cette reconstruction par sa famille, notamment par sa soeur Emma, aux fortes convictions féministes, et par son frère Pierre, tout juste marié, qui accepte de bouleverser sa vie pour venir en aide à son aînée.
Mon avis : Marie est mariée à Martin, ils ont une fille, la petite Claire. Deux ans
auparavant, ils se sont endettés pour acquérir une ferme dans la région
de Cluny et depuis, ils se donnent corps et âme à l’exploitation de
leurs terres. Le soir même des noces de Pierre, frère de Marie, Martin
meurt noyé dans la rivière, alors qu’il savait parfaitement nager.
Avait-il abusé de la boisson ? Marie n’est pas dupe, elle devine qu’il
s’est suicidé, et elle va essayer de comprendre ce qui a pu l’amener à
commettre un acte aussi désespéré, aussi radical.
À partir de ce drame qui crée une terrible onde de choc, Aurore Py explore la complexité des liens au sein d’une famille bourguignonne des années 30. Elle décrit avec réalisme et retenue, mais aussi finesse et sensibilité les doutes, les espoirs, les déceptions et les colères des uns et des autres. Ses personnages existent, on les voit vivre, se battre, et on les comprend tous, chacun avec ses problèmes, ses motivations, son égoïsme ou au contraire, ses engagements altruistes. Même Louise, la femme de Pierre, petite bourgeoise somme toute assez agaçante, a su éveiller mon intérêt, à défaut d’être sympathique. Mais c’est Emma, la sœur de Marie, jeune enseignante hésitant à se marier par crainte de devoir entrer dans la dépendance d’un homme, qui m’a le plus séduite. À travers ses préoccupations, j’ai réalisé à quel point le statut de la femme était encore très inférieur à celui de l’homme dans ces années d’avant-guerre... sa réaction de révolte m'a émue et m'a semblé très juste, très vraie.
L’épaisseur des personnages, l’analyse subtile des rapports humains constituent, à mon sens, la grande force de ce roman aussi prenant qu’instructif. Une très belle lecture !
À partir de ce drame qui crée une terrible onde de choc, Aurore Py explore la complexité des liens au sein d’une famille bourguignonne des années 30. Elle décrit avec réalisme et retenue, mais aussi finesse et sensibilité les doutes, les espoirs, les déceptions et les colères des uns et des autres. Ses personnages existent, on les voit vivre, se battre, et on les comprend tous, chacun avec ses problèmes, ses motivations, son égoïsme ou au contraire, ses engagements altruistes. Même Louise, la femme de Pierre, petite bourgeoise somme toute assez agaçante, a su éveiller mon intérêt, à défaut d’être sympathique. Mais c’est Emma, la sœur de Marie, jeune enseignante hésitant à se marier par crainte de devoir entrer dans la dépendance d’un homme, qui m’a le plus séduite. À travers ses préoccupations, j’ai réalisé à quel point le statut de la femme était encore très inférieur à celui de l’homme dans ces années d’avant-guerre... sa réaction de révolte m'a émue et m'a semblé très juste, très vraie.
L’épaisseur des personnages, l’analyse subtile des rapports humains constituent, à mon sens, la grande force de ce roman aussi prenant qu’instructif. Une très belle lecture !
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