mardi 23 septembre 2014

Récapitulons

Difficile, de résumer en un seul article le contenu d'un blog qui courait depuis... fin 2011. 

Pourquoi l'ai-je ouvert, à l'époque ? Parce que mon premier roman, Piège dans les ruines, devait sortir sous peu aux éditions Kirographaires. Dans le feu de l'excitation née de cet évènement merveilleux, mais ô combien improbable (modeste auteure de fanfics et autres histoires en feuilleton sur des forums, je n'aurais jamais osé imaginer être un jour publiée à compte d'éditeur !), j'ai donc décidé de créer un blog pour raconter mes aventures éditoriales. Peut-être pouvaient-elles intéresser de jeunes auteurs en quête d'éditeur, et leur donner un peu d'espoir ?

Piège dans les ruines a bénéficié d'un travail de relecture enrichissant grâce à une sympathique et compétente directrice d'ouvrage (merci Édith  !) et a fini par paraître (avec quelque retard) en avril 2012. L'accueil fut plutôt bon, voire très bon. J'invite ceux que cela intéresse à aller consulter la page Piège dans les ruines : avis pour se faire une idée des retours. Malheureusement, la maison d'édition manquait de sérieux (c'est un euphémisme), et après quelques mois d'existence chaotique, durant lesquelles elle a gonflé, gonflé telle la grenouille voulant se faire plus grosse que le boeuf, elle a fini par exploser et mettre la clef sous la porte, laissant sur le carreau auteurs, employés et imprimeurs non payés, acheteurs non livrés... j'en passe (et des meilleures).

Par chance, ce roman-ados a trouvé depuis un nouvel éditeur. La sortie est prévue en 2016 (oui, c'est loin) chez Rebelle-éditions. Il profitera donc d'une seconde chance... et je m'en réjouis.

Mais entretemps, mon roman en deux tomes, Nalki, est sorti aux éditions du Lamantin. Premier d'une nouvelle collection,"Le Lamantin aventurier". Ça, c'était en juin 2014. Justement, l'aventure a été - et reste - très belle. Les échanges avec cet éditeur m'ont énormément apporté. Le regard sensible, intelligent, exigeant et respectueux tout à la fois de l'équipe éditoriale m'a fait beaucoup avancer dans ma relecture/réécriture. Je suis vraiment ravie de cette collaboration, et je n'ai pas honte du résultat !

Est venue ensuite l'inquiétude face à l'accueil qui serait réservé à ce roman un peu "difficile", dans la mesure où il aborde certains thèmes particuliers pas forcément en vogue dans la littérature jeunesse/young adults : répression/déportation, musique et engagement, tentatives d'abus sur mineurs commises par des adultes, etc. J'avais eu de bons retours d'éditeurs de renom (Casterman, Gallimard-jeunesse, Mijade...), qui n'étaient pas allés cependant jusqu'à la signature d'un contrat, et je devais au Lamantin d'avoir donné une vie à ce roman auquel je tenais. J'espérais donc que les lecteurs nous suivraient dans cette aventure...

Pour un livre paru dans une toute petite maison inconnue qui ne dispose ni d'un diffuseur/distributeur, ni de relations dans le milieu de la presse et des médias spécialisés, le démarrage est très lent. Durant les semaines qui ont suivi la sortie, je me suis désolée (sur ce blog et ailleurs) de voir que les avis paraissaient au compte-gouttes. Les blogueurs, devenus les nouveaux prescripteurs courtisés autant par les petites que par les grandes maisons d'édition et submergés de SP, mettaient du temps à lire, puis chroniquer Nalki. Les amis ou les inconnus ayant acheté le livre ne pensaient pas forcément à exprimer leur ressenti de lecture. Et moi, je rongeais mon frein. Mon moral, ma confiance en moi dégringolaient allègrement.

Puis les premières chroniques sont parues. Elles étaient belles et bonnes. Enthousiastes. Elles allaient, pour certaines, au-delà de mes plus folles espérances. Mon moral est remonté en flèche. Je n'en revenais pas. 

J'en partagerai quelques unes dans les prochains articles. Et vous les trouverez à peu près toutes sur la page Nalki : avis. J'aime les recenser et les relire quand j'ai du vague à l'âme...

Voilà... je guette toujours les nouveaux avis de lecture. Pas facile, de se tourner vers autre chose, surtout lorsqu'on a un troisième manuscrit de roman-ados en attente de réponse chez des éditeurs.

Reprendre l'écriture, tel est mon objectif. Pour l'instant, c'est la panne sèche. À quand l'élément déclencheur ?


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