samedi 27 juin 2015

Quelques nouvelles...

Aucun article depuis le mois d'avril ? Bigre ! Pas très sérieux, tout ça !
Un blog, ça se nourrit, ça s'entretient, ça se bichonne. Les lecteurs/suiveurs/followers guettent avidement les "news". Les "scoops". Au risque de se désabonner si rien ne vient. Un auteur qui s'enferme dans son mutisme, quel ennui ! On a très vite fait de l'oublier.

D'accord, mais à quoi bon écrire pour écrire ? Et surtout, quel est l'intérêt de ne rendre compte que d'insuccès, de fausses routes et de ratages ?

Remarquez, ça peut avoir son charme. Les histoires de loser ont le vent (ou les ventes) en poupe.
Bon, et puis il n'y a pas eu que des flops ces derniers mois dans ma vie d'auteur, quand même. Contrairement à ce que pourrait laisser croire mon silence, tout n'est pas siiii noir.

Commençons par le négatif : j'ai appris - par voie détournée - que Nalki n'avait pas été sélectionné pour concourir à ce fameux prix littéraire jeunesse dont je vous avais (vaguement) parlé. Grosse déception, d'autant plus que j'avais eu accès (un peu par hasard) à sa fiche de lecture en février et que les avis des membres du comité de sélection étaient, jusque-là, trèèès favorables. Donc, j'y croyais un peu (beaucoup), mon éditeur aussi. Et... bah non. Sans doute y a-t-il eu des avis moins enthousiastes par la suite. Ou alors... je ne sais pas. D'autres critères entrent peut-être en ligne de compte ? (L'importance de la maison d'édition, par exemple ? Ou le fait que ce soit une duologie => obligation pour les participants d'acheter deux tomes ?) Toujours est-il que j'aurais aimé avoir au moins un retour, des explications. Pour l'instant, rien à l'horizon.

Il y a aussi cette sympathique collaboratrice d'un site lillois consacré à la littérature-jeunesse à qui j'avais proposé en décembre 2014 un SP du T1 de Nalki et qui m'avait répondu qu'elle ferait avec plaisir une chronique impartiale... Oui, elle avait bien précisé "impartiale", ce qui m'avait fort réjouie (tout en me paraissant évident, étant donné qu'on ne se connaît pas). Je lui avais donc aussitôt envoyé un exemplaire. Deux mois plus tard, je viens aux nouvelles. Cette personne m'annonce qu'elle a lu le livre, qu'elle l'a beaucoup apprécié et que la chronique (impartiale) arrive incessamment, les vacances d'hiver étant l'occasion idéale pour lui permettre de rédiger ses notes. Ok, pas de souci, je suis patiente (pas comme si je n'avais pas l'habitude d'attendre, hein). Deux nouveaux mois plus tard, toujours rien. Anne, ma sœur Anne... Les vacances de printemps sont passées sans voir paraître cette chronique (impartiale) tant désirée. Aujourd'hui, les vacances d'été arrivent à grands pas. Malgré deux nouvelles relances et une invitation à transmettre le roman à un autre collaborateur du site éventuellement plus disponible, la charmante chroniqueuse impartiale fait la sourde oreille et la grève de la plume. Voilà voilà.

Sinon, (allons-y pour le positif !), mon nouveau manuscrit, Sortilèges interdits (titre provisoire), a finalement été accepté par deux (petites) maisons d'édition à compte d'éditeur. Il m'a donc fallu choisir entre les deux (quel dilemme, mais quel luxe, aussi !) C'est pas beau, ça ? Mais chut, pas d'emballement. J'en dirai plus d'ici quelque temps.

Et enfin, j'ai reçu hier sur le Forum Jeunes Écrivains un retour de lecture du T1 de la part d'une jeune membre de 17 ans. Jusqu'à présent, je n'avais eu que des avis de lecteurs adultes. De certains lecteurs plus jeunes, j'avais su qu'ils avaient aimé, sans autre détail. Le commentaire de  Guardian (son pseudo sur le forum) est pour moi d'autant plus précieux. Merci à elle ! Le voici :

"J'ai acheté le premier tome il y a quelque temps, mais j'ai commencé à le lire... ce matin en fait, premier jour de mes vacances. Je l'ai déjà fini.
Je l'ai acheté, d'abord parce que j'ai vu que ça venait du forum, ou plutôt je l'ai vu sur le forum et j'ai aimé la couverture et le résumé.
C'est horrible. Non pas l'histoire, qui est vraiment bien recherchée et travaillée (en même temps, c'est normal puisque publié), ni l'écriture bien sûr (tu te dis bien que j'aurai pas lu ton roman en une journée sinon), mais le contexte de l'histoire en fait : au début, on voit des enfants heureux et tout et d'un coup, bam, tout change et ils grandissent bien trop vite et c'est vraiment surprenant, surtout quand on se dit que ça pourrait se passer n'importe quand ici aussi. Les réactions de tes personnages sont très justes. Le comportement du général m'a paru suspect un peu avant que Nalki ne réalise lui-même, le moment où son comportement devient VRAIMENT bizarre m'a mis, presqu'autant, mal à l'aise que Nalki. Les moments du cachot sont horribles aussi, réalistes (enfin, je l'ai ressenti ainsi en tout cas) et glaçants.

Enfin bref, je suis vraiment contente d'être tombée sur ce post, car j'ai vraiment adoré ton roman et je commanderai le tome 2 d'ici peu ! Je zieuterai aussi ton autre roman (piège dans les ruines il me semble)."


2 commentaires:

  1. "Remarquez, ça peut avoir son charme. Les histoires de loser ont le vent (ou les ventes) en poupe." C'est surtout, je pense, que cela permet de relativiser et de se rendre compte qu'il faut parfois des mois, des années pour atteindre son but. C'est la raison pour laquelle je parle de mon parcours sur mon blog même si je n'ai pas encore eu de réponses positives. (D'ailleurs, la plupart des réponses qui me manquent devraient arriver dans l'été, soyons optimiste !)

    Et pour la chroniqueuse qui fait la morte, je trouve ça tellement moche. Je fais toujours un retour aux auteurs dont je lis le roman, je n'arrive pas à concevoir que quelqu'un qui s'est engagé pour ça ne le fasse pas. Scandaleux.

    Ravie de voir en tout cas que tu suis ton chemin, même si je suis au courant de ton parcours sur JE ça fait plaisir de te voir en parler ici.

    Bonne continuation

    (Laura Atréides)

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  2. Merci pour ton passage ici, Laura ! L'édition est en effet un parcours long et difficile, il faut garder espoir et surtout, continuer à écrire, quoiqu'il arrive... bonne chance à toi aussi !

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