mardi 21 avril 2015

Nouveaux avis de lecture

Il y a quelque temps, je vous parlais de cette attente interminable qui mine, jour après jour, le moral de l'auteure peu confiante que je suis. Heureusement, on a parfois de bonnes surprises. De celles qui font oublier les déceptions, les frustrations, l'attente trop longue et stérile, et qui encouragent à continuer de se battre. Parce que ça fait trop plaisir de découvrir que Nalki a emporté et convaincu de nouveaux lecteurs.

Je partage donc avec vous l'avis de Lire-une-passion sur le Tome 2. Elle a aimé, et c'est chouette (je crains toujours que Le temps du chaos déçoive. Peut-être parce qu'en littérature-jeunesse, les suites ne sont souvent pas à la hauteur des premiers tomes, les auteurs produisant des "séries" pour exploiter un juteux filon plus que pour exprimer vraiment quelque chose qui leur tient à cœur. Bref.)

Et puis il y a la chronique d'Aurore Py, l'auteur du très beau roman Les fruits de l'arrière-saison. Je la copie/colle ici : 

"Un Lundi-Copines de derrière les fagots pour parler d'Alice Adenot-Meyer et de son roman en 2 tomes : "Nalki". J'attendais d'avoir lu le deuxième tome pour en parler ici, les vacances de Pâques m'en ont donné l'opportunité.

C'est un roman ado/jeunes adultes (mais ça marche aussi si on est de vieux adultes).

Voici la 4e de couverture du premier tome :
"Nous sommes en Serdane, pays écrasé sous le joug d'une dictature brutale et corrompue. En rentrant un soir de leur cours de musique, Nalki, quinze ans, et sa soeur Perle, treize ans, sont accueillis par des policiers venus les arrêter. Les deux adolescents sont séparés de leurs parents et déportés dans un camp de redressement. Soumis au travail forcé, ils vivent des heures particulièrement difficiles et rêver de trouver un moyen pour regagner leur liberté."

L'histoire est prenante, toute en tension, devant des faits qui nous rappellent un passé pas si lointain. Les personnages sont touchants par leur courage, leurs faiblesses, leurs émotions. Des enfants qui doivent mûrir vite pour affronter la disparition de leurs parents, permettre leur propre survie, et pour Nalki, sauver son pays de la dictature.

L'ambivalence des rapports entre Vladàn et Nalki est un des aspects intéressants du livre. Je trouve leur évolution dans le deuxième tome très juste : la répulsion et l'attachement qui se mêlent chez Nalki, et Vladàn qui devient presque sympathique à mesure qu'il perd la réalité des choses.

Le style est fluide, les pages se tournent d'elles-mêmes, et ce qui ne gâte rien, les livres sont très bien finis, le travail graphique excellent, les couvertures réellement attractives.

Bref, vous êtes ados, vous avez des ados, vous avez gardé une âme d'ado, "Nalki" est pour vous !"
Merci à toutes les deux !

mercredi 15 avril 2015

Salon du livre jeunesse de Lambersart !

Bonjour à tous ! Je vous attends samedi 18 avril au Salon du livre jeunesse de Lambersart, 244 avenue de Dunkerque, de 10h à 18h. Venez nombreux !  Ici le programme



mercredi 1 avril 2015

Rencontre avec des collégiens autour de "Nalki"

C'était hier matin, au CDI du collège de l'Esplanade à St Omer (Pas-de-Calais).

Sandrine Lenglet, libraire, ainsi que Marie-Jo Douay, prof-documentaliste du collège, m'avaient invitée à venir échanger avec le club-lecture (4èmes et 3èmes) autour de mes romans, de l'écriture, du métier d'auteur et de sa place dans la chaîne du livre. Cette intervention s'inscrivait dans le cadre du programme JEUNES EN LIBRAIRIE. Une professeur de français, Mme Sciacaluga, était également présente.



Je redoutais un peu cette rencontre, comme on redoute toute nouvelle expérience. L'inconnu fait toujours peur (à moi en tout cas).

Finalement, j'ai survécu. Ce fut même un moment très agréable.

Les collégiens étaient au nombre de douze. Une seule d'entre eux avait lu le T1 en entier, deux autres l'avaient commencé (ils n'ont les exemplaires au CDI que depuis la fin février). Par contre, la libraire, la documentaliste et la prof de français avaient lu (et, je crois, apprécié) les deux tomes.

Les jeunes (et moins jeunes) se sont tout d'abord présentés, ont parlé de leurs goûts littéraires. Ils m'ont ensuite posé quelques questions (pourquoi avais-je choisi ces noms, pourquoi la musique et le violon, qui a décidé de la couverture, puis-je vivre de mon activité d'auteur (ha ha !), est-ce que je travaille sur plusieurs romans à la fois, comment parvient-on à se faire éditer, etc.) Du coup, l'échange a été plutôt intéressant. Mais ce sont surtout les adultes qui sont intervenues de manière stimulante en me questionnant sur l'intrigue, les personnages, etc.

Bref, c'était chouette.

Ça m'a fait tout drôle d'entendre nommer à haute voix les personnages de mon roman... comme si, tout à coup, ils existaient réellement.

Une expérience que je renouvellerais avec plaisir. Merci à la librairie "Mots et merveilles", à Marie-Jo Douay, à Mme Sciacaluga et aux jeunes du collège de l'Esplanade !