vendredi 28 août 2015

C'est la rentrée !

Ok, ce titre (faussement joyeux) n'a rien d'original (surtout à cette date). Ok, il risque de faire fuir les rares lecteurs qui s'aventurent sur ce blog. Mais si je l'ai choisi, c'est que je n'ai rien trouvé de mieux (oui je sais, c'est triste, mais j'assume). En effet, pas de grande nouvelle à vous annoncer, pas plus que de commentaire révolutionnaire à apporter sur un évènement particulier de l'actualité (et pourtant, il y en a eu, des évènements "particuliers"... mais nos chers journalistes se sont chargés de les éclairer de leur vision siiii lumineuse et perspicace, pas la peine d'en rajouter).

Ne croyez pas que j'ai l'intention de vous indiquer le meilleur endroit pour aller acheter vos cartables et autres cahiers-grand-format-petits-carreaux-avec-ou-sans-spirale. J'en serais bien incapable, je déteste les courses de rentrée, la queue aux caisses et tout le bataclan que cette sinistre période génère. (Remarquez, ça aurait pu être utile, au moins). Je n'ai pas non plus de conseil à vous donner à propos de la rentrée littéraire (en tant qu'auteur, je suis pourtant censée la suivre de près). Les médias nous en rebattent bien assez les oreilles. Et puis, je lis rarement les sorties récentes, les Angot et autres Nothomb. Pour tout vous dire, je suis en ce moment dans Le pavillon des cancéreux, de Soljenitsyne. Pas vraiment la dernière actualité. Mais que c'est beau !

Bref, à défaut de grand chambardement, et pour ne pas vous parler de cette fameuse rentrée (contrairement à ce que ce titre affreux pourrait laisser entendre), je vous livre trois nouveaux avis de lecture de Nalki qui sont venus agrémenter ce mois d'août (Encoooore ? *ton exaspéré*) J'espère que vous n'en avez pas marre. (Moi, je n'en ai pas marre du tout. Mais moi, je suis l'auteure, ceci explique cela.)

►L'avis de Birdy tout d'abord, une membre fidèle du Forum Jeunes Écrivains :
"Je viens de finir le deuxième tome de Nalki. Je suis un peu embêtée, d'ailleurs : c'était si bien que j'ai mis deux jours à me décider à lire le dernier quart. Oui, quand j'aime, je voudrais que ça ne finisse jamais.

J'allais dire quelque chose comme "j'aurais aimé lire un roman pareil quand j'étais ado", mais ce serait idiot de ma part : même en tant que jeune adulte, j'ai adoré ces deux tomes.

L'intrigue est vraiment prenante, au niveau politique, mais aussi avec ce côté intime que l'on retrouve avec chacun des personnages. Je me suis réjouie pour eux, inquiétée, angoissée. Même pour Vladàn. Ah. Vladàn. J'ai rarement autant apprécié un antagoniste. Sa complexité, les aspects imprévisibles de sa personnalité, cette folie. Et ce syndrome de Stockholm que développe Nalki, superbement mis en place.
La tension est très bien maîtrisée, du début à la fin. Et cette fin, je la redoutais autant que je voulais la dévorer. Et je n'ai pas été déçue.

Merci pour ce très bon moment de lecture que j'ai passé grâce à toi."
 ►Celui de Plume d'elle, toujours sur Jeunes Écrivains :

"J'ai découvert Nalki grâce aux livres voyageurs et je n'ai pas été déçue une seule seconde.

J'ai trouvé ce roman très bien écrit et facile à lire. On entre dans l'histoire et le suspense pour ne jamais en ressortir car *Molly a su parfaitement entretenir les aventures et faire avancer son récit.
Je me suis immédiatement prise d'affection (voire de pitié) pour le personnage principal qui vit de terribles événements. Les personnages secondaires sont aussi très intéressants.

Je pense que les adolescents, public cible de ce roman, devraient adorer ce récit, je compte d'ailleurs le faire acheter par le CDI de mon collège et, de mon côté, j'attends le tome 2 !!"
(*Molly, c'est mon pseudo sur le forum)

 ► Et enfin, celui de Laura, un peu plus réservé (elle n'a pas aimé le caractère de Nalki, qu'elle trouve trop naïf), sur son blog Les dessous de la plume :

Je copie ici la conclusion de l'article :
Ce roman est définitivement une excellente découverte qui m'a fait voyager et frémir avec les personnages. Alice Adenot-Meyer a su renouveler le suspense et dépeindre un univers profond. Elle traite d'un thème dur avec brio, sans épargner ses personnages, mais garde toutefois suffisamment de finesse pour ne pas choquer des lecteurs sensibles. Ainsi, je recommande vivement Nalki et espère que vous trouverez autant de plaisir que moi à lire ce roman. Pour ma part, je vais sans nul doute me procurer le second tome de cette histoire afin de découvrir la suite sans attendre.