jeudi 17 décembre 2015

Rencontre/Dédicace... et autres infos

Demain vendredi 18 décembre, je serai en dédicace de 16h à 18h à la très jolie librairie "Mots et Merveilles" de St Omer (62), située rue des Clouteries. J'y présenterai, entre autre, mon nouveau roman Sortilèges interdits.

 www.librairiemotsetmerveilles.fr


Et pour vous mettre en appétit, voici une nouvelle chronique enthousiaste qui vient de paraître sur le blog "Lire-une-passion" :
"En résumé, et comme vous l'avez compris, ce nouveau roman m'a énormément plu"

dimanche 13 décembre 2015

Premiers avis...


 Bientôt Noël !

Cadeau de mon éditeur...



 Je ne sais pas si je suis la seule dans ce cas : lors de la sortie d'un nouveau roman, je guette les avis avec beaucoup d'impatience mais aussi et surtout pas mal d'anxiété.

J'ai été d'autant plus soulagée et heureuse de découvrir deux premières chroniques de blogueuses à qui mon éditeur avait envoyé des "Services presse".

► La critique de "Les lectures de Marinette", qui avait déjà très joliment chroniqué Piège dans les ruines et Nalki :
"Allier la musique et la magie donne une touche d'originalité, et Yodim se révèle être très attachant, car ses décisions sont réfléchies. De plus, l'auteure fait en sorte de nous surprendre plus d'une fois au cours de l'histoire. Résultat : j'ai adoré cette lecture !"

 ► L'avis de "La tête dans les livres" :

" Je pense que c’est donc un bon roman jeunesse avec une jolie trame et un joli univers."

mercredi 25 novembre 2015

Sortilèges Interdits en précommande !

Si vous commandez Sortilèges Interdits avant le 1er décembre sur le site des éditions du Lamantin, vous aurez droit à une dédicace ! Ça se passe ici !


vendredi 13 novembre 2015

Sortilèges Interdits

Il est temps de l'annoncer : mon nouveau roman, Sortilèges Interdits, va paraître le 30 novembre aux éditions du Lamantin !

4ème de couverture :
"Pratiquer la magie interdite ? 
C’est ce que le comte de Vald exige de Yodim, son nouvel employé. Celui-ci, jeune violoniste fraîchement diplômé de la prestigieuse académie de Dardes, se trouve entraîné dans un tourbillon de plus en plus dangereux. Lui qui excelle en musicomagie, cet art qui permet d’agir à son insu sur une personne grâce à un sort constitué de notes, réussira-t-il à contrer les sombres projets de l’aristocrate ?"

dimanche 8 novembre 2015

On avance

Les dernières nouvelles (pour ceux qui suivent, sûrement très nombreux) :

- Piège dans les ruines est commandable (avec un petit cadeau) sur le site de Rebelle Éditions, mais aussi sur Amazon, La Fnac, Chapitre... et dans toutes les librairies.


- Deux nouvelles critiques bien sympathiques de Nalki viennent de paraître :

Sabine Cormier, violoniste-altiste et professeur de violon, a lu les deux tomes et voici ce qu'elle écrit dans le bulletin de l'association ESTA-France dont elle est la secrétaire :
"Les aventures de ce jeune garçon violoniste, de sa sœur violoncelliste et de ses amis musiciens, nous emportent dans un tourbillon de musique, de guerres, de résistance et de résilience. Le thème général est fort, les personnages sont attachants et les émotions musicales remarquablement bien décrites par l'auteure, elle-même musicienne professionnelle. Le public visé est plutôt adolescent mais se laisse lire aussi par des adultes !"
Plume d'elle, sur le forum Jeunes Écrivains, a lu le T2, Le temps du chaos. Ses impressions : 
 "Ce fut une très grande joie pour moi de retrouver Nalki et ses camarades pour la lutte contre la dictature.
Ce tome 2 nous replonge dans l'univers créé et pourtant l'histoire n'est pas une redite du tome 1, écueil que l'on trouve un peu trop souvent dans les suites. J'ai été ici surprise de l'avancée de l'intrigue car cela ne se déroule pas comme je m'y étais attendu.
Nalki est un personnage vraiment attachant, on suit ses aventures heureuses et ses déboires à ses côtés, ce qui permet de nous engouffrer dans le livre qui nous tient en haleine. Les autres personnages prennent également du relief, même si je regrette (oui, un tout petit point négatif) que Perle et Lilas n'aient pas la possibilité de montrer leur héroïsme et leur courage.
Le style est toujours fluide avec une belle écriture.
En tout cas, j'ai vraiment adoré ces deux tomes et je suis persuadée que les ados ont le même avis que moi."





vendredi 23 octobre 2015

Renaissance

Une chouette nouvelle dans cet océan de grisaille et de "mornitude" : Piège dans les ruines, mon roman-ados paru chez Kirographaires en 2012 et ayant connu une courte carrière dans cette maison d'édition avant qu'elle ne fasse faillite, va renaître de ses cendres ! Il sort le 10 novembre chez Rebelle éditions, une maison jeune et dynamique !
En avant première, la couverture : 


PIÈGE DANS LES RUINES - Alice Adenot Meyer
Thriller jeunesse - Collection Sans Visage Young Adults
Disponible dès le 10 novembre 2015

"Pas cool, d’être une ado ! Vos parents vous envoient n’importe où en vacances, sans vous demander votre avis. Cette fois, Jeanne, parisienne de quinze ans, part chez une tante qui vit dans les Vosges avec sa famille d’attardés écolos. Et si ce séjour tant redouté lui réservait quelques surprises ? Les cousins ne sont peut-être pas si ploucs que ça, finalement… Leur ami Élias joue merveilleusement du piano, et les balades en forêt ne manquent pas d’attrait… Mais lorsque des événements inquiétants commencent à se produire dans les environs, les jeunes se trouvent entraînés malgré eux dans une aventure aussi excitante que dangereuse…"

vendredi 28 août 2015

C'est la rentrée !

Ok, ce titre (faussement joyeux) n'a rien d'original (surtout à cette date). Ok, il risque de faire fuir les rares lecteurs qui s'aventurent sur ce blog. Mais si je l'ai choisi, c'est que je n'ai rien trouvé de mieux (oui je sais, c'est triste, mais j'assume). En effet, pas de grande nouvelle à vous annoncer, pas plus que de commentaire révolutionnaire à apporter sur un évènement particulier de l'actualité (et pourtant, il y en a eu, des évènements "particuliers"... mais nos chers journalistes se sont chargés de les éclairer de leur vision siiii lumineuse et perspicace, pas la peine d'en rajouter).

Ne croyez pas que j'ai l'intention de vous indiquer le meilleur endroit pour aller acheter vos cartables et autres cahiers-grand-format-petits-carreaux-avec-ou-sans-spirale. J'en serais bien incapable, je déteste les courses de rentrée, la queue aux caisses et tout le bataclan que cette sinistre période génère. (Remarquez, ça aurait pu être utile, au moins). Je n'ai pas non plus de conseil à vous donner à propos de la rentrée littéraire (en tant qu'auteur, je suis pourtant censée la suivre de près). Les médias nous en rebattent bien assez les oreilles. Et puis, je lis rarement les sorties récentes, les Angot et autres Nothomb. Pour tout vous dire, je suis en ce moment dans Le pavillon des cancéreux, de Soljenitsyne. Pas vraiment la dernière actualité. Mais que c'est beau !

Bref, à défaut de grand chambardement, et pour ne pas vous parler de cette fameuse rentrée (contrairement à ce que ce titre affreux pourrait laisser entendre), je vous livre trois nouveaux avis de lecture de Nalki qui sont venus agrémenter ce mois d'août (Encoooore ? *ton exaspéré*) J'espère que vous n'en avez pas marre. (Moi, je n'en ai pas marre du tout. Mais moi, je suis l'auteure, ceci explique cela.)

►L'avis de Birdy tout d'abord, une membre fidèle du Forum Jeunes Écrivains :
"Je viens de finir le deuxième tome de Nalki. Je suis un peu embêtée, d'ailleurs : c'était si bien que j'ai mis deux jours à me décider à lire le dernier quart. Oui, quand j'aime, je voudrais que ça ne finisse jamais.

J'allais dire quelque chose comme "j'aurais aimé lire un roman pareil quand j'étais ado", mais ce serait idiot de ma part : même en tant que jeune adulte, j'ai adoré ces deux tomes.

L'intrigue est vraiment prenante, au niveau politique, mais aussi avec ce côté intime que l'on retrouve avec chacun des personnages. Je me suis réjouie pour eux, inquiétée, angoissée. Même pour Vladàn. Ah. Vladàn. J'ai rarement autant apprécié un antagoniste. Sa complexité, les aspects imprévisibles de sa personnalité, cette folie. Et ce syndrome de Stockholm que développe Nalki, superbement mis en place.
La tension est très bien maîtrisée, du début à la fin. Et cette fin, je la redoutais autant que je voulais la dévorer. Et je n'ai pas été déçue.

Merci pour ce très bon moment de lecture que j'ai passé grâce à toi."
 ►Celui de Plume d'elle, toujours sur Jeunes Écrivains :

"J'ai découvert Nalki grâce aux livres voyageurs et je n'ai pas été déçue une seule seconde.

J'ai trouvé ce roman très bien écrit et facile à lire. On entre dans l'histoire et le suspense pour ne jamais en ressortir car *Molly a su parfaitement entretenir les aventures et faire avancer son récit.
Je me suis immédiatement prise d'affection (voire de pitié) pour le personnage principal qui vit de terribles événements. Les personnages secondaires sont aussi très intéressants.

Je pense que les adolescents, public cible de ce roman, devraient adorer ce récit, je compte d'ailleurs le faire acheter par le CDI de mon collège et, de mon côté, j'attends le tome 2 !!"
(*Molly, c'est mon pseudo sur le forum)

 ► Et enfin, celui de Laura, un peu plus réservé (elle n'a pas aimé le caractère de Nalki, qu'elle trouve trop naïf), sur son blog Les dessous de la plume :

Je copie ici la conclusion de l'article :
Ce roman est définitivement une excellente découverte qui m'a fait voyager et frémir avec les personnages. Alice Adenot-Meyer a su renouveler le suspense et dépeindre un univers profond. Elle traite d'un thème dur avec brio, sans épargner ses personnages, mais garde toutefois suffisamment de finesse pour ne pas choquer des lecteurs sensibles. Ainsi, je recommande vivement Nalki et espère que vous trouverez autant de plaisir que moi à lire ce roman. Pour ma part, je vais sans nul doute me procurer le second tome de cette histoire afin de découvrir la suite sans attendre. 

jeudi 30 juillet 2015

Et hop, on remet le couvert...

En cette morne fin de juillet, en ce jour planté là, en plein milieu de l'été (et des vacances... ce qui hélas signifie que la rentrée approche !), je n'ai, à vrai dire, pas grand chose à raconter. Certes, j'ai passé des jours merveilleux à la montagne, mais mes péripéties/ acrobaties/ suées/ essoufflements/ étude-de-mœurs-des-marmottes sur les sentiers et cols alpins ne sont pas le sujet de ce blog. Donc, pourquoi venir brasser du vent ici, me demanderez-vous à juste titre ?

Eh bien tout simplement parce qu'une fois de plus, j'ai envie de partager le très bel avis d'un lecteur publié hier soir sur le forum Jeunes Écrivains.
Evorli (c'est son pseudo) a lu le T1 de Nalki dans le cadre des "Livres-voyageurs", et voici ce qu'il en dit :

"Ce premier opus se lit d'une traite. L'entrée en matière est directe, et l'on est immédiatement captivé par le destin des jeunes protagonistes. À mon sens, la grande force du récit se situe dans le rythme parfaitement maitrisé, alternant les séquences d'action avec celles plus introspectives, décrivant les réflexions et états d'âme de Nalki. Les situations et l’environnement du camp de Blache dans lequel le héros évolue sont décrits avec un réalisme très convaincant (notamment en ce qui concerne les passages ayant trait à la musique, où l’auteur(e) est manifestement dans son élément).
« Plus le méchant est réussi, meilleure est l’histoire » dit l’adage. C’est le cas ici, avec le colonel Vladan, à la personnalité tortueuse et au comportement ambigu. Le roman est aussi l’occasion d’une interrogation sur la tentation inévitable de la compromission dans des régime totalitaires : où se situe la limite de la coopération avec le pouvoir, quand il s’agit de rendre sa vie un tout petit peu plus supportable ? Par sa position, Nalki est exposé à ce cruel arbitrage, et sa situation est décrite avec beaucoup de justesse.
En conclusion, ce premier tome sans fausse note  propose une histoire haletante et riche de sens à la fois, que l’on a hâte de poursuivre."

Voilà. Un avis extrêmement bien tourné qui réchauffe le cœur et encourage à poursuivre... qu'en pensez-vous ?

samedi 27 juin 2015

Quelques nouvelles...

Aucun article depuis le mois d'avril ? Bigre ! Pas très sérieux, tout ça !
Un blog, ça se nourrit, ça s'entretient, ça se bichonne. Les lecteurs/suiveurs/followers guettent avidement les "news". Les "scoops". Au risque de se désabonner si rien ne vient. Un auteur qui s'enferme dans son mutisme, quel ennui ! On a très vite fait de l'oublier.

D'accord, mais à quoi bon écrire pour écrire ? Et surtout, quel est l'intérêt de ne rendre compte que d'insuccès, de fausses routes et de ratages ?

Remarquez, ça peut avoir son charme. Les histoires de loser ont le vent (ou les ventes) en poupe.
Bon, et puis il n'y a pas eu que des flops ces derniers mois dans ma vie d'auteur, quand même. Contrairement à ce que pourrait laisser croire mon silence, tout n'est pas siiii noir.

Commençons par le négatif : j'ai appris - par voie détournée - que Nalki n'avait pas été sélectionné pour concourir à ce fameux prix littéraire jeunesse dont je vous avais (vaguement) parlé. Grosse déception, d'autant plus que j'avais eu accès (un peu par hasard) à sa fiche de lecture en février et que les avis des membres du comité de sélection étaient, jusque-là, trèèès favorables. Donc, j'y croyais un peu (beaucoup), mon éditeur aussi. Et... bah non. Sans doute y a-t-il eu des avis moins enthousiastes par la suite. Ou alors... je ne sais pas. D'autres critères entrent peut-être en ligne de compte ? (L'importance de la maison d'édition, par exemple ? Ou le fait que ce soit une duologie => obligation pour les participants d'acheter deux tomes ?) Toujours est-il que j'aurais aimé avoir au moins un retour, des explications. Pour l'instant, rien à l'horizon.

Il y a aussi cette sympathique collaboratrice d'un site lillois consacré à la littérature-jeunesse à qui j'avais proposé en décembre 2014 un SP du T1 de Nalki et qui m'avait répondu qu'elle ferait avec plaisir une chronique impartiale... Oui, elle avait bien précisé "impartiale", ce qui m'avait fort réjouie (tout en me paraissant évident, étant donné qu'on ne se connaît pas). Je lui avais donc aussitôt envoyé un exemplaire. Deux mois plus tard, je viens aux nouvelles. Cette personne m'annonce qu'elle a lu le livre, qu'elle l'a beaucoup apprécié et que la chronique (impartiale) arrive incessamment, les vacances d'hiver étant l'occasion idéale pour lui permettre de rédiger ses notes. Ok, pas de souci, je suis patiente (pas comme si je n'avais pas l'habitude d'attendre, hein). Deux nouveaux mois plus tard, toujours rien. Anne, ma sœur Anne... Les vacances de printemps sont passées sans voir paraître cette chronique (impartiale) tant désirée. Aujourd'hui, les vacances d'été arrivent à grands pas. Malgré deux nouvelles relances et une invitation à transmettre le roman à un autre collaborateur du site éventuellement plus disponible, la charmante chroniqueuse impartiale fait la sourde oreille et la grève de la plume. Voilà voilà.

Sinon, (allons-y pour le positif !), mon nouveau manuscrit, Sortilèges interdits (titre provisoire), a finalement été accepté par deux (petites) maisons d'édition à compte d'éditeur. Il m'a donc fallu choisir entre les deux (quel dilemme, mais quel luxe, aussi !) C'est pas beau, ça ? Mais chut, pas d'emballement. J'en dirai plus d'ici quelque temps.

Et enfin, j'ai reçu hier sur le Forum Jeunes Écrivains un retour de lecture du T1 de la part d'une jeune membre de 17 ans. Jusqu'à présent, je n'avais eu que des avis de lecteurs adultes. De certains lecteurs plus jeunes, j'avais su qu'ils avaient aimé, sans autre détail. Le commentaire de  Guardian (son pseudo sur le forum) est pour moi d'autant plus précieux. Merci à elle ! Le voici :

"J'ai acheté le premier tome il y a quelque temps, mais j'ai commencé à le lire... ce matin en fait, premier jour de mes vacances. Je l'ai déjà fini.
Je l'ai acheté, d'abord parce que j'ai vu que ça venait du forum, ou plutôt je l'ai vu sur le forum et j'ai aimé la couverture et le résumé.
C'est horrible. Non pas l'histoire, qui est vraiment bien recherchée et travaillée (en même temps, c'est normal puisque publié), ni l'écriture bien sûr (tu te dis bien que j'aurai pas lu ton roman en une journée sinon), mais le contexte de l'histoire en fait : au début, on voit des enfants heureux et tout et d'un coup, bam, tout change et ils grandissent bien trop vite et c'est vraiment surprenant, surtout quand on se dit que ça pourrait se passer n'importe quand ici aussi. Les réactions de tes personnages sont très justes. Le comportement du général m'a paru suspect un peu avant que Nalki ne réalise lui-même, le moment où son comportement devient VRAIMENT bizarre m'a mis, presqu'autant, mal à l'aise que Nalki. Les moments du cachot sont horribles aussi, réalistes (enfin, je l'ai ressenti ainsi en tout cas) et glaçants.

Enfin bref, je suis vraiment contente d'être tombée sur ce post, car j'ai vraiment adoré ton roman et je commanderai le tome 2 d'ici peu ! Je zieuterai aussi ton autre roman (piège dans les ruines il me semble)."


mardi 21 avril 2015

Nouveaux avis de lecture

Il y a quelque temps, je vous parlais de cette attente interminable qui mine, jour après jour, le moral de l'auteure peu confiante que je suis. Heureusement, on a parfois de bonnes surprises. De celles qui font oublier les déceptions, les frustrations, l'attente trop longue et stérile, et qui encouragent à continuer de se battre. Parce que ça fait trop plaisir de découvrir que Nalki a emporté et convaincu de nouveaux lecteurs.

Je partage donc avec vous l'avis de Lire-une-passion sur le Tome 2. Elle a aimé, et c'est chouette (je crains toujours que Le temps du chaos déçoive. Peut-être parce qu'en littérature-jeunesse, les suites ne sont souvent pas à la hauteur des premiers tomes, les auteurs produisant des "séries" pour exploiter un juteux filon plus que pour exprimer vraiment quelque chose qui leur tient à cœur. Bref.)

Et puis il y a la chronique d'Aurore Py, l'auteur du très beau roman Les fruits de l'arrière-saison. Je la copie/colle ici : 

"Un Lundi-Copines de derrière les fagots pour parler d'Alice Adenot-Meyer et de son roman en 2 tomes : "Nalki". J'attendais d'avoir lu le deuxième tome pour en parler ici, les vacances de Pâques m'en ont donné l'opportunité.

C'est un roman ado/jeunes adultes (mais ça marche aussi si on est de vieux adultes).

Voici la 4e de couverture du premier tome :
"Nous sommes en Serdane, pays écrasé sous le joug d'une dictature brutale et corrompue. En rentrant un soir de leur cours de musique, Nalki, quinze ans, et sa soeur Perle, treize ans, sont accueillis par des policiers venus les arrêter. Les deux adolescents sont séparés de leurs parents et déportés dans un camp de redressement. Soumis au travail forcé, ils vivent des heures particulièrement difficiles et rêver de trouver un moyen pour regagner leur liberté."

L'histoire est prenante, toute en tension, devant des faits qui nous rappellent un passé pas si lointain. Les personnages sont touchants par leur courage, leurs faiblesses, leurs émotions. Des enfants qui doivent mûrir vite pour affronter la disparition de leurs parents, permettre leur propre survie, et pour Nalki, sauver son pays de la dictature.

L'ambivalence des rapports entre Vladàn et Nalki est un des aspects intéressants du livre. Je trouve leur évolution dans le deuxième tome très juste : la répulsion et l'attachement qui se mêlent chez Nalki, et Vladàn qui devient presque sympathique à mesure qu'il perd la réalité des choses.

Le style est fluide, les pages se tournent d'elles-mêmes, et ce qui ne gâte rien, les livres sont très bien finis, le travail graphique excellent, les couvertures réellement attractives.

Bref, vous êtes ados, vous avez des ados, vous avez gardé une âme d'ado, "Nalki" est pour vous !"
Merci à toutes les deux !

mercredi 15 avril 2015

Salon du livre jeunesse de Lambersart !

Bonjour à tous ! Je vous attends samedi 18 avril au Salon du livre jeunesse de Lambersart, 244 avenue de Dunkerque, de 10h à 18h. Venez nombreux !  Ici le programme



mercredi 1 avril 2015

Rencontre avec des collégiens autour de "Nalki"

C'était hier matin, au CDI du collège de l'Esplanade à St Omer (Pas-de-Calais).

Sandrine Lenglet, libraire, ainsi que Marie-Jo Douay, prof-documentaliste du collège, m'avaient invitée à venir échanger avec le club-lecture (4èmes et 3èmes) autour de mes romans, de l'écriture, du métier d'auteur et de sa place dans la chaîne du livre. Cette intervention s'inscrivait dans le cadre du programme JEUNES EN LIBRAIRIE. Une professeur de français, Mme Sciacaluga, était également présente.



Je redoutais un peu cette rencontre, comme on redoute toute nouvelle expérience. L'inconnu fait toujours peur (à moi en tout cas).

Finalement, j'ai survécu. Ce fut même un moment très agréable.

Les collégiens étaient au nombre de douze. Une seule d'entre eux avait lu le T1 en entier, deux autres l'avaient commencé (ils n'ont les exemplaires au CDI que depuis la fin février). Par contre, la libraire, la documentaliste et la prof de français avaient lu (et, je crois, apprécié) les deux tomes.

Les jeunes (et moins jeunes) se sont tout d'abord présentés, ont parlé de leurs goûts littéraires. Ils m'ont ensuite posé quelques questions (pourquoi avais-je choisi ces noms, pourquoi la musique et le violon, qui a décidé de la couverture, puis-je vivre de mon activité d'auteur (ha ha !), est-ce que je travaille sur plusieurs romans à la fois, comment parvient-on à se faire éditer, etc.) Du coup, l'échange a été plutôt intéressant. Mais ce sont surtout les adultes qui sont intervenues de manière stimulante en me questionnant sur l'intrigue, les personnages, etc.

Bref, c'était chouette.

Ça m'a fait tout drôle d'entendre nommer à haute voix les personnages de mon roman... comme si, tout à coup, ils existaient réellement.

Une expérience que je renouvellerais avec plaisir. Merci à la librairie "Mots et merveilles", à Marie-Jo Douay, à Mme Sciacaluga et aux jeunes du collège de l'Esplanade !

lundi 23 mars 2015

Un avis qui regonfle le moral

Je ne résiste pas à l'envie de partager avec vous, chers lecteurs, le très bel avis de Delphine Cestonaro (auteur de Nohea, sous le nom de Delphine Laurent) à propos des deux tomes de Nalki. Elle a eu la gentillesse de le publier hier sur le Forum Jeunes Ecrivains :

"Je prends enfin le temps de faire un retour de lecture de 'Nalki' (mieux vaut tard que jamais). J'ai souhaité avoir lu les deux tomes avant d'écrire ce mot, car ils sont réellement indissociables. On a le sentiment qu'ils auraient tout à fait pu ne faire qu'un (très gros) roman. Je pense cependant que l'éditeur a fait un choix très judicieux en le scindant en deux, un seul volume aurait été certainement impressionnant pour un ado, et le choix de la coupure est très bon, laissant les héros dans une situation telle qu'on ne peut en rester là ;)
 J'ai tout aimé dans 'Nalki', disons-le d'emblée. C'est pour moi un coup de cœur ! J'aime quand un auteur jeunesse respecte l'intellect et les émotions de ses lecteurs, ce qu'Alice Adenot-Meyer fait à merveille. Sa plume est facile d'accès, mais ne sombre jamais dans la facilité.
Le scénario est prenant, crédible et efficace. La spirale infernale qui s'enclenche dès le début du tome 1 est redoutable et emmène les héros de rebondissements en rebondissements.
La partie qui se déroule dans le camp de Blache est selon moi l'une des meilleures. L'ambiance glaçante y est particulièrement bien retranscrite. Et la suite des péripéties est à la hauteur!
Les personnages sont attachants et bien campés. Nalki, évidemment, mais aussi tous les personnages secondaires : Perle et Lilas, Saule (auquel je m'étais très vite attachée), Shen et sa famille. Mais à mon goût, le personnage qui tire le mieux son épingle du jeu est Vladàn, pour lequel j'ai plusieurs fois basculé entre haine et compassion.
La musique, omniprésente, soutend l'action, devenant par là même un personnage important du livre. On souhaiterait avoir une bande son à écouter en lisant!
Les seuls tout petits bémols que je pourrais amener à cette très belle lecture sont les quelques longueurs dans le tome 2 quand il s'agit de poser la situation géopolitique de la Serdane et de ses voisins. Mais ces infos sont nécessaires pour bien comprendre la mécanique implacable du pouvoir en place.
En conclusion, une lecture de grande qualité, à mettre sans hésiter entre les mains de tous les ados et de leurs parents qui y prendront aussi plaisir!"
Moi qui avais tendance à voir tout en noir ces derniers temps, j'avoue que cette jolie chronique m'a redonné foi et énergie. Merci Delphine !

mercredi 11 mars 2015

Une vie passée à attendre ?

Ou comment tromper l'attente en parlant de... l'attente !

Le titre de l'article décrit assez bien ce que pourrait être devenu mon quotidien d'auteur(e) si mes autres activités ne suffisaient à le remplir...

De quoi est constituée ma vie d'auteur(e) ? En grande partie d'une attente insidieuse qui s'allonge, s'étire et s'éternise. Les minutes, les heures, les jours s'égrènent et filent à ce petit jeu-là, inexorablement, tandis que rien ne bouge. 



Bien sûr, les moments (trop rares) que je consacre à l'écriture me procurent beaucoup de satisfaction (même quand je ne suis pas contente de ce que j'ai pondu). Mais pour le reste, je vis une sorte d'immobilisme dû au temps de l'édition qui bat d'un tempo très particulier (adagio / largo / lento) et dont ceux qui n'ont jamais tenté de se faire éditer ne peuvent avoir idée.

Vous avez envoyé un manuscrit (fruit de longs mois, voire d'années de travail) à des éditeurs. L'attente commence. Vous pouvez compter de nombreux mois pour obtenir des réponses (le plus souvent négatives, quand les éditeurs ont la politesse de vous en donner). Ensuite, pour peu que l'un d'eux soit intéressé (cela arrive quand même, parfois), il peut vous demander/suggérer des modifications sans aucune garantie de vous publier une fois les modifications apportées. Plein d'espoir, vous vous soumettez, modifiez votre texte, et le renvoyez. Une nouvelle longue attente s'installe (j'en suis là actuellement). Vous êtes au moins sûr d'une chose : votre manuscrit n'est pas le coup-de-cœur de cet éditeur, sinon il vous l'aurait dit tout de suite et ne vous ferait pas ainsi languir.

Mais il n'y a pas que l'attente des réponses d'éditeurs. Il y a aussi, une fois votre roman publié, l'attente des chroniques. Vous (ou votre éditeur) avez envoyé des SP ("services presse" = exemplaires gratuits) à des blogueurs et vous guettez leurs avis avec une impatience mêlée de crainte (une mauvaise chronique peut faire beaucoup de tort à la "carrière" de votre roman). Certains blogueurs lisent puis rédigent assez rapidement, d'autres prennent des mois pour produire l'article qu'ils vous ont promis en échange du SP (quand ils l'écrivent, car il arrive que la démarche n'aboutisse jamais, que le blogueur, par exemple, disparaisse en fermant son blog (pour en ouvrir un autre sous un nouveau pseudo)). Là aussi, une attente éprouvante...

Et puis il y a les concours littéraires. Qui ne rêve de voir son roman remporter un prix ? Y a-t-il meilleur moyen de le faire connaître ? Vous avez (peut-être naïvement) lancé votre œuvre dans la course, mais il faut compter d'abord avec un premier filtre : la "sélection". Des mois durant, l'exemplaire de votre roman se balade entre les membres d'une sorte de "comité" constitué d'adultes volontaires (et consentants^^). Chacun d'eux a de nombreux ouvrages à lire (en majorité des livres connus, parus chez de gros éditeurs). Chaque membre doit remplir une fiche. Deux avis négatifs suffisent pour que votre roman soit éliminé de la sélection. Si jamais il franchit avec succès cette première étape, vous êtes en droit de vous féliciter, car il sera lu cette fois par des dizaines (centaines ?) de jeunes (dans le cas d'un roman-ados) qui voteront au final pour ou contre lui. C'est donc plus d'un an 1/2 après l'avoir envoyé que vous saurez si votre livre a - ou n'a pas - gagné le prix.

Vous me direz : et l'attente des avis tout simples, ceux de vos proches ? Votre famille, vos amis, ceux qui ont acheté le livre pour vous soutenir, témoigner de leur affection et de la confiance qu'ils mettent en vous ? Bon, je vais être franche, même si cela risque de blesser certains : cette attente-là, si je ne l'ai pas mentionnée, c'est parce que je sais d'expérience qu'elle est inutile. Si vous espérez obtenir des avis de vos proches, vous serez forcément déçus. La plupart des lecteurs ne sont pas conscients du fait que l'auteur (surtout le "petit" auteur, inconnu) a besoin de retours (s'ils sont favorables et rendus publics sur des sites internet, c'est encore mieux), non seulement pour son moral, mais aussi pour s'améliorer. Vos proches pensent qu'en achetant le bouquin, ils vous ont déjà activement soutenu (ce qui est absolument exact). Ils ne soupçonnent même pas que vous aimeriez connaître leurs impressions de lecture, et pensent rarement à vous en faire part (a-t-on seulement le temps de parler de livres, dans la vie de tous les jours ? Il y a tellement plus important/urgent/intéressant !) Voilà.Vos proches, vous ne saurez même pas s'ils ont lu ou non votre roman (à quelques exceptions près, ne noircissons pas trop le tableau). C'est comme ça, il faut s'y faire.

Une attente à plusieurs facettes, donc, qui se nourrit d'espoir, mais qui peut à terme, si elle n'est pas récompensée, conduire au découragement et à une pénible perte d'inspiration...

Heureusement, je réserve encore une bonne place à la musique (pratique, écoute, enseignement), la lecture, ma famille et une multitude de centres d'intérêts qui me permettent d'échapper à cet état d'attente permanent, usant pour les nerfs.

Allez, on y croit !

* illustration : Gao XingJian


mardi 17 février 2015

De l'auteur inconnu et de sa vaine quête du Graal...

Ce ne sera pas la première fois (quoique si, dans sa nouvelle formule) que ce blog me servira de lieu où m'épancher. * "épanchoir", mot à inventer*

J'aimerais avoir de belles nouvelles à annoncer, des succès, des chiffres glorieux, des statistiques étourdissantes à brandir à la face du monde. Mais non, rien de tel à afficher, et je suis trop honnête pour inventer de faux résultats dans l'espoir de faire monter ma cote. Donc, donc donc... je vais être franche et directe : Nalki se vend peu. Très peu (et j'en suis désolée pour mon cher éditeur, Le Lamantin, qui m'a fait confiance.)

On n'en parle pas, ou presque. D'ailleurs, qui en parlerait ?

Je ne devrais pas le dire "publiquement", ça fait mauvais genre. Mais c'est un fait.

Pourtant, toutes les critiques/chroniques ont été positives, enthousiastes pour certaines (comme celle-ci, que je relis de temps à autres pour me faire du bien). Alors, où est le problème ?

Pas que je sois étonnée. Nalki n'est pas présent dans les librairies, sauf sur commande. Il ne dispose d'aucune visibilité. Pas de publicité, pas de couverture médiatique. Comment, dès lors, se faire connaître, si ce n'est auprès d'un cercle restreint que je n'ai aucune envie d'assommer avec des incitations vite ressenties comme des injonctions indésirables à acheter ? Surtout pas de ça !

Eh oui ma bonne dame, c'est le sort normal réservé aux petits livres, de petits auteurs, parus chez de petits éditeurs. Voilà, c'est tout. Il faut se faire une raison.

Au salon du livre jeunesse de Douai (formidable expérience, accueil merveilleux, équipe de bénévoles passionnés et charmants), j'ai rencontré de "vrais" auteurs. Ceux qui publient chez de grands éditeurs et vivent de leur plume. Oui, oui, ça existe.

J'ai pu, suprême honneur, approcher la Cour des Grands (sans y pénétrer, bien évidemment, mais déjà rester sur le seuil paraît improbable et exaltant).

J'ai discuté avec une de mes voisines de table, auteur reconnue qui dédicaçait à tour de bras tandis que moi je contemplais rêveusement les visiteurs passant devant ma table sans me voir. Cette auteur, donc, m'expliquait qu'il est aujourd'hui possible d'envoyer à presque tous les "grands" éditeurs une version électronique de son manuscrit. Surprise, j'ai objecté que pourtant, je ne connaissais que Gallimard-jeunesse, Casterman et Gulfstream autorisant ce type d'envoi. Elle m'a soutenu que bien d'autres éditeurs sérieux acceptaient les fichiers numériques. 

Comme je ne suis pas naïve (en tout cas moins qu'avant), je suis allée vérifier. 

Sur les sites, il est bien spécifié que seuls les manuscrits envoyés sous format papier seront pris en considération (Actes sud, Flammarion, Albin Michel, L'école des loisirs, Nathan, Milan, Rageot, etc., la liste est longue) Alors... Bien sûr, quand on est déjà admis dans le "milieu", lorsqu'on joue dans cette fameuse Cour des Grands que j'évoquais plus haut, les portes sont ouvertes. On dispose des e-adresses des directeurs éditoriaux et on leur envoie directement son manuscrit par mail ; il est reçu avec intérêt, lu en priorité et a de fortes chances de plaire, puisque l'auteur a déjà été reconnu dans le "milieu". C'est comme le badge qui te permet d'entrer dans la salle où se tiennent les gens importants, si tu ne le portes pas tu restes dehors.
Mais lorsqu'on est un petit auteur de derrière les fagots, provincial et peu expérimenté, inconnu au bataillon, on doit payer l'impression, la reliure et les frais de port. Quoi de plus normal ? Non mais ho ! Les éditeurs n'ont pas que ça à faire, de lire tous les torchons, alors le fait de devoir dépenser des fortunes pour imprimer et expédier découragera peut-être quelques uns de ces illuminés qui se croient dotés d'un talent littéraire. Ensuite, le pavé de 600 pages (car ce n'est forcément que du recto, avec de grosses marges, sinon l'éditeur n'est pas content, il n'a pas de place pour annoter (ce qu'il ne fait jamais)) rejoint une pile dans laquelle il va disparaître quelques mois sous une centaine d'autres arrivés le même jour ou juste après, et sera, avec un peu de chance, vaguement feuilleté par le stagiaire quand celui-ci aura quelques minutes à lui consacrer, avant de partir à la corbeille. 

Mais non, atteindre le comité de lecture d'une maison d'édition reconnue n'est pas la quête du Graal, je vous rassure. Ne vous découragez pas, si votre manuscrit est bon, il trouvera un "vrai" éditeur (je vois et entends ça partout, répété comme un mantra). Être patient et continuer à y croire, voilà la bonne attitude à adopter. Celle de l'auteur modeste et travailleur. Et surtout pas d'amertume, ça fait vieux wannabee aigri, écrivain raté, frustré de la plume. Très mal vu, et puis on se fait des ennemis.

Non non, je ne suis pas démoralisée. Un grand éditeur, à qui j'avais bravement envoyé la version papier de mon nouveau roman comme demandé sur le site, m'a téléphoné (si, si !) en me demandant de patienter, puis m'a suggéré des modifications. Pas mal, comme distinction, non ? Mon texte a été lu, c'est déjà extraordinaire, n'en demandons pas trop. Bien sûr, je me suis empressée de retravailler selon les vagues indications données et de renvoyer, sait-on jamais. Mais bon... je ne peux pas non plus changer l'essence de mon histoire, la personnalité de mon héros et la construction de mon intrigue. Inutile de dire que je n'y crois pas trop. Comme une impression de déjà-vu (j'ai vécu ça pour Nalki avec Casterman...)

Ne jamais désespérer, voyons. Haut les cœurs, mes amis, nous sommes de bons petits soldats, nous avons besoin et envie de progresser. La récompense n'est décernée qu'aux meilleurs. Logique, non ?

mercredi 4 février 2015

Salon du livre jeunesse de Douai

Entre le 9 et le 15 février se tiendra le 20ème salon du livre jeunesse de Douai, salle d'Anchin, rue Fortier.
J'y serai les 14 et 15 pour vous rencontrer et dédicacer mes romans. 




Un petit mot sur l'association Brouillons de Culture, formée de bénévoles passionnés qui organisent depuis plusieurs années ce salon et s'occupent également du prix Gayant Lecture :

"Cette joyeuse bande de retraités travaille depuis deux décennies à soutenir les auteurs sélectionnés et à faire la promotion de leurs ouvrages, 
mais ils répugnent à se mettre en avant, préférant toujours œuvrer dans l’ombre. 

Ils sont une poignée de retraités tout à fait délicieux, qui portent à bout de bras la littérature jeunesse dans tout le Douaisis. 
A ce titre, et tout au long de l’année, ils mettent en œuvre le salon susnommé et un prix littéraire, gèrent un fond de livres pointu dont nombre de bibliothèques municipales devrait s’inspirer, 
forment des intervenants à la lecture publique, sillonnent le territoire afin de lire nos livres aux plus jeunes, et j’en passe et des meilleures qui génèrent pour nos retraités un travail à plein temps.

Mais aujourd’hui, après 20 années d’engagement sans faille, si l’enthousiasme et les convictions sont toujours de mise, 
nos retraités facétieux fatiguent un brin et réalisent qu’ils ont besoin de nouveaux adhérents pour les aider dans leurs tâches et in fine assurer leur succession.

Forts de cette prise de conscience, ils se sont enfin décidés à sortir de l’ombre, à l’occasion de la 20ème édition du Salon du Livre de Douai, 
en articulant la promotion des livres avec une sensibilisation du public au travail de leur association."
Soutenons-les ! Venez nombreux !

mercredi 21 janvier 2015

Temps troublés...

Ce début d'année 2015 a été marqué en France par les terribles attentats contre Charlie-Hebdo et le supermarché casher de la Porte de Vincennes. Après la première période de sidération est venue celle de l'indignation, puis celle de la réflexion : comment en est-on arrivé là ?

Mais ce blog n'est pas là pour ajouter un blabla inutile au nombre incalculable de mots qui ont été écrits et prononcés sur ce triste sujet, certains très pertinents, d'autres stériles ou même dangereux.

Pour les autres, ceux qui ne sont pas morts dans ces horribles tueries, la vie continue. (On a presque honte d'écrire une chose pareille). Avec, forcément, son lot de nouvelles raisons de se réjouir, et d'autres de se plaindre.

Alors en voici quelques unes des miennes, parce que vous le valez bien :

- Ma boîte mail Orange a été piratée, ce qui a entraîné quelques péripéties plus ou moins rocambolesques, et pas du tout agréables. Tous mes contacts ont reçu des messages louches, pleins de fautes d'orthographe, leur apprenant que j'étais en Grèce (ben voyons) et leur réclamant de l'argent (étonnant !). Tout est rentré dans l'ordre aujourd'hui, ouf ! J'espère que personne ne s'est laissé prendre au piège !

- Mon nouveau manuscrit est accepté par deux petites maisons d'édition à compte d'éditeur. Une troisième, beaucoup plus importante, l'a lu avec intérêt et me propose des pistes de re-travail. Elle est prête à le relire une fois les modifications effectuées. C'est encourageant ! (mais j'ai du pain sur la planche !)

- Nalki poursuit son chemin, lentement, mais surement (enfin, j'espère !). Deux retours sympathiques en ce début d'année :

Sur l'excellent blog Bazar de la littérature, Nalki figure dans le "T0P 13 des meilleures lectures" de l'année 2014

Ici la vidéo !
(Maureen parle de Nalki à 21mn)

Et Nalki est également dans le "TOP TEN des livres lus en 2014" sur le blog de palin, Livr'heure des mots !


samedi 3 janvier 2015

C'est parti pour une nouvelle année !

Je commence ce billet en vous souhaitant, à vous qui passez sur cette page, une excellente année 2015, riche en joies petites et grandes, rencontres, découvertes, émotion, attentes et efforts récompensés... que vos espoirs se réalisent, que vos angoisses s'apaisent, que vos recherches aboutissent ! 

Et pour donner un petit coup de pouce à la chance, ne baissons pas les bras, allons de l'avant, persévérons, ayons le courage de travailler avec acharnement pour faire bouger les choses et obtenir des résultats !

Battons-nous.

Continuons à y croire. 

Y'a pas de raison, n'est-ce pas ?

Pour moi, l'année 2014 s'est bien terminée avec deux jolies chroniques :

►celle  de Lire-une-passion sur son blog. Je vous invite à la lire, bien sûr ! Merci Justine !

Citation :  "Dès les premières pages, j'ai su que j'aimerais ce livre et que j'aurais du mal à le lâcher. Mais a contrario, je savais tout aussi bien que je serais révoltée par ce thème et le malheur et la douleur de ces jeunes qui sont « mal-nés ». L'auteure a un talent certain qui nous rend accro à son histoire, mais qui, à la fois, nous révulse"
►celle de Palin sur son blog Livr'heure de mots. Elle vaut également le détour. Merci Palin !
Citation : "Ce roman traite donc d'un sujet grave mais d'une façon différente. Sur l'écriture tout d'abord : le ton est rapide, les chapitres sont courts et bien que les personnages principaux soient de jeunes adolescents, l'écriture est toujours riche.

Puis, et c'est ce que j'ai préféré dans Nalki, Matricule 307, le moment où l'auteure conjugue l'horreur du camp avec la douceur de la musique : j'avais presque l'impression d'entendre Nalki jouer du violon. Ces moments où Nalki joue dans l'orchestre ou avec le colonel Vladàn sont autant de bulles de douceur dans un contexte injuste et difficile."