vendredi 23 octobre 2015

Renaissance

Une chouette nouvelle dans cet océan de grisaille et de "mornitude" : Piège dans les ruines, mon roman-ados paru chez Kirographaires en 2012 et ayant connu une courte carrière dans cette maison d'édition avant qu'elle ne fasse faillite, va renaître de ses cendres ! Il sort le 10 novembre chez Rebelle éditions, une maison jeune et dynamique !
En avant première, la couverture : 


PIÈGE DANS LES RUINES - Alice Adenot Meyer
Thriller jeunesse - Collection Sans Visage Young Adults
Disponible dès le 10 novembre 2015

"Pas cool, d’être une ado ! Vos parents vous envoient n’importe où en vacances, sans vous demander votre avis. Cette fois, Jeanne, parisienne de quinze ans, part chez une tante qui vit dans les Vosges avec sa famille d’attardés écolos. Et si ce séjour tant redouté lui réservait quelques surprises ? Les cousins ne sont peut-être pas si ploucs que ça, finalement… Leur ami Élias joue merveilleusement du piano, et les balades en forêt ne manquent pas d’attrait… Mais lorsque des événements inquiétants commencent à se produire dans les environs, les jeunes se trouvent entraînés malgré eux dans une aventure aussi excitante que dangereuse…"

vendredi 28 août 2015

C'est la rentrée !

Ok, ce titre (faussement joyeux) n'a rien d'original (surtout à cette date). Ok, il risque de faire fuir les rares lecteurs qui s'aventurent sur ce blog. Mais si je l'ai choisi, c'est que je n'ai rien trouvé de mieux (oui je sais, c'est triste, mais j'assume). En effet, pas de grande nouvelle à vous annoncer, pas plus que de commentaire révolutionnaire à apporter sur un évènement particulier de l'actualité (et pourtant, il y en a eu, des évènements "particuliers"... mais nos chers journalistes se sont chargés de les éclairer de leur vision siiii lumineuse et perspicace, pas la peine d'en rajouter).

Ne croyez pas que j'ai l'intention de vous indiquer le meilleur endroit pour aller acheter vos cartables et autres cahiers-grand-format-petits-carreaux-avec-ou-sans-spirale. J'en serais bien incapable, je déteste les courses de rentrée, la queue aux caisses et tout le bataclan que cette sinistre période génère. (Remarquez, ça aurait pu être utile, au moins). Je n'ai pas non plus de conseil à vous donner à propos de la rentrée littéraire (en tant qu'auteur, je suis pourtant censée la suivre de près). Les médias nous en rebattent bien assez les oreilles. Et puis, je lis rarement les sorties récentes, les Angot et autres Nothomb. Pour tout vous dire, je suis en ce moment dans Le pavillon des cancéreux, de Soljenitsyne. Pas vraiment la dernière actualité. Mais que c'est beau !

Bref, à défaut de grand chambardement, et pour ne pas vous parler de cette fameuse rentrée (contrairement à ce que ce titre affreux pourrait laisser entendre), je vous livre trois nouveaux avis de lecture de Nalki qui sont venus agrémenter ce mois d'août (Encoooore ? *ton exaspéré*) J'espère que vous n'en avez pas marre. (Moi, je n'en ai pas marre du tout. Mais moi, je suis l'auteure, ceci explique cela.)

►L'avis de Birdy tout d'abord, une membre fidèle du Forum Jeunes Écrivains :
"Je viens de finir le deuxième tome de Nalki. Je suis un peu embêtée, d'ailleurs : c'était si bien que j'ai mis deux jours à me décider à lire le dernier quart. Oui, quand j'aime, je voudrais que ça ne finisse jamais.

J'allais dire quelque chose comme "j'aurais aimé lire un roman pareil quand j'étais ado", mais ce serait idiot de ma part : même en tant que jeune adulte, j'ai adoré ces deux tomes.

L'intrigue est vraiment prenante, au niveau politique, mais aussi avec ce côté intime que l'on retrouve avec chacun des personnages. Je me suis réjouie pour eux, inquiétée, angoissée. Même pour Vladàn. Ah. Vladàn. J'ai rarement autant apprécié un antagoniste. Sa complexité, les aspects imprévisibles de sa personnalité, cette folie. Et ce syndrome de Stockholm que développe Nalki, superbement mis en place.
La tension est très bien maîtrisée, du début à la fin. Et cette fin, je la redoutais autant que je voulais la dévorer. Et je n'ai pas été déçue.

Merci pour ce très bon moment de lecture que j'ai passé grâce à toi."
 ►Celui de Plume d'elle, toujours sur Jeunes Écrivains :

"J'ai découvert Nalki grâce aux livres voyageurs et je n'ai pas été déçue une seule seconde.

J'ai trouvé ce roman très bien écrit et facile à lire. On entre dans l'histoire et le suspense pour ne jamais en ressortir car *Molly a su parfaitement entretenir les aventures et faire avancer son récit.
Je me suis immédiatement prise d'affection (voire de pitié) pour le personnage principal qui vit de terribles événements. Les personnages secondaires sont aussi très intéressants.

Je pense que les adolescents, public cible de ce roman, devraient adorer ce récit, je compte d'ailleurs le faire acheter par le CDI de mon collège et, de mon côté, j'attends le tome 2 !!"
(*Molly, c'est mon pseudo sur le forum)

 ► Et enfin, celui de Laura, un peu plus réservé (elle n'a pas aimé le caractère de Nalki, qu'elle trouve trop naïf), sur son blog Les dessous de la plume :

Je copie ici la conclusion de l'article :
Ce roman est définitivement une excellente découverte qui m'a fait voyager et frémir avec les personnages. Alice Adenot-Meyer a su renouveler le suspense et dépeindre un univers profond. Elle traite d'un thème dur avec brio, sans épargner ses personnages, mais garde toutefois suffisamment de finesse pour ne pas choquer des lecteurs sensibles. Ainsi, je recommande vivement Nalki et espère que vous trouverez autant de plaisir que moi à lire ce roman. Pour ma part, je vais sans nul doute me procurer le second tome de cette histoire afin de découvrir la suite sans attendre. 

jeudi 30 juillet 2015

Et hop, on remet le couvert...

En cette morne fin de juillet, en ce jour planté là, en plein milieu de l'été (et des vacances... ce qui hélas signifie que la rentrée approche !), je n'ai, à vrai dire, pas grand chose à raconter. Certes, j'ai passé des jours merveilleux à la montagne, mais mes péripéties/ acrobaties/ suées/ essoufflements/ étude-de-mœurs-des-marmottes sur les sentiers et cols alpins ne sont pas le sujet de ce blog. Donc, pourquoi venir brasser du vent ici, me demanderez-vous à juste titre ?

Eh bien tout simplement parce qu'une fois de plus, j'ai envie de partager le très bel avis d'un lecteur publié hier soir sur le forum Jeunes Écrivains.
Evorli (c'est son pseudo) a lu le T1 de Nalki dans le cadre des "Livres-voyageurs", et voici ce qu'il en dit :

"Ce premier opus se lit d'une traite. L'entrée en matière est directe, et l'on est immédiatement captivé par le destin des jeunes protagonistes. À mon sens, la grande force du récit se situe dans le rythme parfaitement maitrisé, alternant les séquences d'action avec celles plus introspectives, décrivant les réflexions et états d'âme de Nalki. Les situations et l’environnement du camp de Blache dans lequel le héros évolue sont décrits avec un réalisme très convaincant (notamment en ce qui concerne les passages ayant trait à la musique, où l’auteur(e) est manifestement dans son élément).
« Plus le méchant est réussi, meilleure est l’histoire » dit l’adage. C’est le cas ici, avec le colonel Vladan, à la personnalité tortueuse et au comportement ambigu. Le roman est aussi l’occasion d’une interrogation sur la tentation inévitable de la compromission dans des régime totalitaires : où se situe la limite de la coopération avec le pouvoir, quand il s’agit de rendre sa vie un tout petit peu plus supportable ? Par sa position, Nalki est exposé à ce cruel arbitrage, et sa situation est décrite avec beaucoup de justesse.
En conclusion, ce premier tome sans fausse note  propose une histoire haletante et riche de sens à la fois, que l’on a hâte de poursuivre."

Voilà. Un avis extrêmement bien tourné qui réchauffe le cœur et encourage à poursuivre... qu'en pensez-vous ?

samedi 27 juin 2015

Quelques nouvelles...

Aucun article depuis le mois d'avril ? Bigre ! Pas très sérieux, tout ça !
Un blog, ça se nourrit, ça s'entretient, ça se bichonne. Les lecteurs/suiveurs/followers guettent avidement les "news". Les "scoops". Au risque de se désabonner si rien ne vient. Un auteur qui s'enferme dans son mutisme, quel ennui ! On a très vite fait de l'oublier.

D'accord, mais à quoi bon écrire pour écrire ? Et surtout, quel est l'intérêt de ne rendre compte que d'insuccès, de fausses routes et de ratages ?

Remarquez, ça peut avoir son charme. Les histoires de loser ont le vent (ou les ventes) en poupe.
Bon, et puis il n'y a pas eu que des flops ces derniers mois dans ma vie d'auteur, quand même. Contrairement à ce que pourrait laisser croire mon silence, tout n'est pas siiii noir.

Commençons par le négatif : j'ai appris - par voie détournée - que Nalki n'avait pas été sélectionné pour concourir à ce fameux prix littéraire jeunesse dont je vous avais (vaguement) parlé. Grosse déception, d'autant plus que j'avais eu accès (un peu par hasard) à sa fiche de lecture en février et que les avis des membres du comité de sélection étaient, jusque-là, trèèès favorables. Donc, j'y croyais un peu (beaucoup), mon éditeur aussi. Et... bah non. Sans doute y a-t-il eu des avis moins enthousiastes par la suite. Ou alors... je ne sais pas. D'autres critères entrent peut-être en ligne de compte ? (L'importance de la maison d'édition, par exemple ? Ou le fait que ce soit une duologie => obligation pour les participants d'acheter deux tomes ?) Toujours est-il que j'aurais aimé avoir au moins un retour, des explications. Pour l'instant, rien à l'horizon.

Il y a aussi cette sympathique collaboratrice d'un site lillois consacré à la littérature-jeunesse à qui j'avais proposé en décembre 2014 un SP du T1 de Nalki et qui m'avait répondu qu'elle ferait avec plaisir une chronique impartiale... Oui, elle avait bien précisé "impartiale", ce qui m'avait fort réjouie (tout en me paraissant évident, étant donné qu'on ne se connaît pas). Je lui avais donc aussitôt envoyé un exemplaire. Deux mois plus tard, je viens aux nouvelles. Cette personne m'annonce qu'elle a lu le livre, qu'elle l'a beaucoup apprécié et que la chronique (impartiale) arrive incessamment, les vacances d'hiver étant l'occasion idéale pour lui permettre de rédiger ses notes. Ok, pas de souci, je suis patiente (pas comme si je n'avais pas l'habitude d'attendre, hein). Deux nouveaux mois plus tard, toujours rien. Anne, ma sœur Anne... Les vacances de printemps sont passées sans voir paraître cette chronique (impartiale) tant désirée. Aujourd'hui, les vacances d'été arrivent à grands pas. Malgré deux nouvelles relances et une invitation à transmettre le roman à un autre collaborateur du site éventuellement plus disponible, la charmante chroniqueuse impartiale fait la sourde oreille et la grève de la plume. Voilà voilà.

Sinon, (allons-y pour le positif !), mon nouveau manuscrit, Sortilèges interdits (titre provisoire), a finalement été accepté par deux (petites) maisons d'édition à compte d'éditeur. Il m'a donc fallu choisir entre les deux (quel dilemme, mais quel luxe, aussi !) C'est pas beau, ça ? Mais chut, pas d'emballement. J'en dirai plus d'ici quelque temps.

Et enfin, j'ai reçu hier sur le Forum Jeunes Écrivains un retour de lecture du T1 de la part d'une jeune membre de 17 ans. Jusqu'à présent, je n'avais eu que des avis de lecteurs adultes. De certains lecteurs plus jeunes, j'avais su qu'ils avaient aimé, sans autre détail. Le commentaire de  Guardian (son pseudo sur le forum) est pour moi d'autant plus précieux. Merci à elle ! Le voici :

"J'ai acheté le premier tome il y a quelque temps, mais j'ai commencé à le lire... ce matin en fait, premier jour de mes vacances. Je l'ai déjà fini.
Je l'ai acheté, d'abord parce que j'ai vu que ça venait du forum, ou plutôt je l'ai vu sur le forum et j'ai aimé la couverture et le résumé.
C'est horrible. Non pas l'histoire, qui est vraiment bien recherchée et travaillée (en même temps, c'est normal puisque publié), ni l'écriture bien sûr (tu te dis bien que j'aurai pas lu ton roman en une journée sinon), mais le contexte de l'histoire en fait : au début, on voit des enfants heureux et tout et d'un coup, bam, tout change et ils grandissent bien trop vite et c'est vraiment surprenant, surtout quand on se dit que ça pourrait se passer n'importe quand ici aussi. Les réactions de tes personnages sont très justes. Le comportement du général m'a paru suspect un peu avant que Nalki ne réalise lui-même, le moment où son comportement devient VRAIMENT bizarre m'a mis, presqu'autant, mal à l'aise que Nalki. Les moments du cachot sont horribles aussi, réalistes (enfin, je l'ai ressenti ainsi en tout cas) et glaçants.

Enfin bref, je suis vraiment contente d'être tombée sur ce post, car j'ai vraiment adoré ton roman et je commanderai le tome 2 d'ici peu ! Je zieuterai aussi ton autre roman (piège dans les ruines il me semble)."


mardi 21 avril 2015

Nouveaux avis de lecture

Il y a quelque temps, je vous parlais de cette attente interminable qui mine, jour après jour, le moral de l'auteure peu confiante que je suis. Heureusement, on a parfois de bonnes surprises. De celles qui font oublier les déceptions, les frustrations, l'attente trop longue et stérile, et qui encouragent à continuer de se battre. Parce que ça fait trop plaisir de découvrir que Nalki a emporté et convaincu de nouveaux lecteurs.

Je partage donc avec vous l'avis de Lire-une-passion sur le Tome 2. Elle a aimé, et c'est chouette (je crains toujours que Le temps du chaos déçoive. Peut-être parce qu'en littérature-jeunesse, les suites ne sont souvent pas à la hauteur des premiers tomes, les auteurs produisant des "séries" pour exploiter un juteux filon plus que pour exprimer vraiment quelque chose qui leur tient à cœur. Bref.)

Et puis il y a la chronique d'Aurore Py, l'auteur du très beau roman Les fruits de l'arrière-saison. Je la copie/colle ici : 

"Un Lundi-Copines de derrière les fagots pour parler d'Alice Adenot-Meyer et de son roman en 2 tomes : "Nalki". J'attendais d'avoir lu le deuxième tome pour en parler ici, les vacances de Pâques m'en ont donné l'opportunité.

C'est un roman ado/jeunes adultes (mais ça marche aussi si on est de vieux adultes).

Voici la 4e de couverture du premier tome :
"Nous sommes en Serdane, pays écrasé sous le joug d'une dictature brutale et corrompue. En rentrant un soir de leur cours de musique, Nalki, quinze ans, et sa soeur Perle, treize ans, sont accueillis par des policiers venus les arrêter. Les deux adolescents sont séparés de leurs parents et déportés dans un camp de redressement. Soumis au travail forcé, ils vivent des heures particulièrement difficiles et rêver de trouver un moyen pour regagner leur liberté."

L'histoire est prenante, toute en tension, devant des faits qui nous rappellent un passé pas si lointain. Les personnages sont touchants par leur courage, leurs faiblesses, leurs émotions. Des enfants qui doivent mûrir vite pour affronter la disparition de leurs parents, permettre leur propre survie, et pour Nalki, sauver son pays de la dictature.

L'ambivalence des rapports entre Vladàn et Nalki est un des aspects intéressants du livre. Je trouve leur évolution dans le deuxième tome très juste : la répulsion et l'attachement qui se mêlent chez Nalki, et Vladàn qui devient presque sympathique à mesure qu'il perd la réalité des choses.

Le style est fluide, les pages se tournent d'elles-mêmes, et ce qui ne gâte rien, les livres sont très bien finis, le travail graphique excellent, les couvertures réellement attractives.

Bref, vous êtes ados, vous avez des ados, vous avez gardé une âme d'ado, "Nalki" est pour vous !"
Merci à toutes les deux !

mercredi 15 avril 2015

Salon du livre jeunesse de Lambersart !

Bonjour à tous ! Je vous attends samedi 18 avril au Salon du livre jeunesse de Lambersart, 244 avenue de Dunkerque, de 10h à 18h. Venez nombreux !  Ici le programme



mercredi 1 avril 2015

Rencontre avec des collégiens autour de "Nalki"

C'était hier matin, au CDI du collège de l'Esplanade à St Omer (Pas-de-Calais).

Sandrine Lenglet, libraire, ainsi que Marie-Jo Douay, prof-documentaliste du collège, m'avaient invitée à venir échanger avec le club-lecture (4èmes et 3èmes) autour de mes romans, de l'écriture, du métier d'auteur et de sa place dans la chaîne du livre. Cette intervention s'inscrivait dans le cadre du programme JEUNES EN LIBRAIRIE. Une professeur de français, Mme Sciacaluga, était également présente.



Je redoutais un peu cette rencontre, comme on redoute toute nouvelle expérience. L'inconnu fait toujours peur (à moi en tout cas).

Finalement, j'ai survécu. Ce fut même un moment très agréable.

Les collégiens étaient au nombre de douze. Une seule d'entre eux avait lu le T1 en entier, deux autres l'avaient commencé (ils n'ont les exemplaires au CDI que depuis la fin février). Par contre, la libraire, la documentaliste et la prof de français avaient lu (et, je crois, apprécié) les deux tomes.

Les jeunes (et moins jeunes) se sont tout d'abord présentés, ont parlé de leurs goûts littéraires. Ils m'ont ensuite posé quelques questions (pourquoi avais-je choisi ces noms, pourquoi la musique et le violon, qui a décidé de la couverture, puis-je vivre de mon activité d'auteur (ha ha !), est-ce que je travaille sur plusieurs romans à la fois, comment parvient-on à se faire éditer, etc.) Du coup, l'échange a été plutôt intéressant. Mais ce sont surtout les adultes qui sont intervenues de manière stimulante en me questionnant sur l'intrigue, les personnages, etc.

Bref, c'était chouette.

Ça m'a fait tout drôle d'entendre nommer à haute voix les personnages de mon roman... comme si, tout à coup, ils existaient réellement.

Une expérience que je renouvellerais avec plaisir. Merci à la librairie "Mots et merveilles", à Marie-Jo Douay, à Mme Sciacaluga et aux jeunes du collège de l'Esplanade !